Pourquoi je ne suis pas musulman - Ibn Warraq
Presque tout ce qui suit a été extrait du livre « Pourquoi je ne suis pas musulman » de Ibn Warraq.
On passe quelques heures passionnantes à lire le livre de Ibn Warraq, et il aide un peu à se débarrasser d'un « relativisme culturel » qui est plutôt un manque d'instinct. Plus préoccupant encore est le fait que sous la pression des États musulmans, l'article 18 de la Déclaration des Nations-Unies a été révisé en novembre 1981. La liberté de religion et le droit de changer de religion ont été supprimés et seul le droit d'avoir une religion fut conservé.
Les intellectualistes d'aujourd'hui ont trop souvent choisi ce « relativisme culturel » par facilité, par peur, par opportunisme, par naïveté, et par manque d'instinct – pour mieux trahir les idéaux de Voltaire, à savoir que la liberté de pensée serait sans valeur si les hommes ne possédaient pas la liberté de blasphémer....
Mais, peut-être que derrière tout le monde, il y a finalement le peuple le plus monstrueusement moral et matérialiste, et sa « « religion cartésienne » ?
Ainsi les français se vantent d’être « cartésiens », et Descartes n’a-t-il pas dit (oh l’effroyable insensible) : « L’homme est le propriétaire et le maître tandis que l’animal n’est qu’un automate, une machine animée, une « machina animata ». Lorsqu’un animal gémit, ce n’est pas une plainte, ce n’est que le grincement d’un mécanisme qui fonctionne mal. » (KUNDERA, 1996, 418-419).
En fait, n’est-ce pas encore plus monstrueux, comme vision du monde et dogme futur possible ?
>>> Le peuple le plus moral de la terre ?
« Mais peut-être que les Français ne sont pas tous que « cartésiens » moi non plus.
Peut-être tout simplement qu'il ne faut pas être trop moral moi non plus ?
Et peut-être que pour d'autres, le problème, si tenté qu'il y ait un problème, est à l'inverse, toujours moi non plus. »
« Pourquoi je ne suis pas musulman » de Ibn Warraq
> « lien »
La religion est gravement infectée par la malhonnêteté intellectuelle (…) Dans la religion, il est particulièrement facile de ne pas attirer l'attention, parce que l'hypothèse commune est que toute l'honnêteté du monde se déverse de la religion et que la religion est nécessairement honnête, quoi qu'elle fasse.
(Robinson)
Dans l'ensemble, la société occidentale en générale et les médias en particulier sont totalement crédules en matière de religion.
La plupart des apologistes européens (du Coran) des XVIIe et XVIIIe siècles n'avaient qu'une connaissance limitée des documents arabes. La plupart d'entre eux ne maîtrisaient leur sujet que d'une manière superficielle. Ils utilisaient l'islam comme une arme contre l'intolérance, la cruauté, le dogmatisme et le clergé chrétien.
La plupart des apologistes des XIXe et XXe siècles avaient au contraire une connaissance beaucoup plus étendue de l'islam. C'étaient des chrétiens fervents, des prêtres et des missionnaires qui avaient compris que pour être cohérents, ils devaient accorder à l'islam une dose d'égalité religieuse et concéder à Muhammad une certaine clairvoyance spirituelle. Ils réalisèrent que l'islam était une religion sœur, lourdement influencée par l'idéologie judéo-chrétienne et que le christianisme et l'islam tiendraient ou tomberaient ensemble.
(…) il n'est donc pas du tout surprenant que des leaders religieux chrétiens et israélites aient joint leurs mains et serré les rangs pour condamner Rushdie, sans daigner émettre le moindre murmure de réprobation contre un appel au meurtre si peu chrétien. L'Oservatore Romano, le porte-parole officiel du Vatican, critiqua Rushdie encore plus ouvertement que ne le fit l'ayatollah. Le cardinal John O'Conor de New York exhorta les catholiques à ne pas lire ce livre, cependant que le cardinal Albert Decourtray de Lyon qualifiait Les Versets Sataniques d'insulte à la religion. Au même moment, en Israël, le principal rabbin ashkénaze, Avraham Shapria, voulait bannir le livre : « Tel jour, disait-il, cette religion est attaquée, et le jour suivant ce sera une autre. »
« Les musulmans sont les premières victimes de l'islam. Combien de fois n'ai-je pas observé au cours de mes voyages en Orient, que le fanatisme est le fait d'une minorité d'hommes dangereux qui, par la terreur, maintiennent les autres dans la pratique d'une religion. Affranchir le musulman de sa religion est le plus grand service qu'on puisse lui rendre »
Ernest Renan
La vidéo suivante remonte aux années 50, « sans doute postérieure à 1953. Gamal Abdel Nasser est alors en passe de devenir le leader incontesté de l'Égypte. En 53, s'appuyant parfois sur les communistes, tentant le dialogue avec les Frères, il n'est pas encore devenu le « Rais » (Président) absolu qu'il devint après 1954 » :
Égypte : quand Nasser se moquait du voile... C’était il y a plus de 50 ans
...certes : quelques Occidentaux dans le dos...
(K.S. III, v.28, s.60, v.9) : « Que les croyants ne prennent pas pour patrons des mécréants au lieu de croyants ! Quiconque le fait n'est en rien d'Allah, à moins que vous ne craigniez d'eux quelque crainte. »
Les juifs et les chrétiens sont réduits à l'état de « dhimmis » : leurs terres sont confisquées au profit des Musulmans, ils deviennent des fermiers et doivent remettre aux musulmans la moitié de leurs revenus, verser des impôts spéciaux, la « gizia », contribution personnelle, le « kharadj », contribution foncière.
Les sourates du Coran sont réparties en en deux groupes, selon qu'elles appartiennent à la période de La Mecque ou à celle de Médine Les premières sourates de la période mecquoise recommandent la tolérance :
«CIX : « Ô vous, les incrédules : je n'adore pas ce que vous adorez ; vous n'adorez pas ce que j'adore. Moi, je n'adore pas ce que vous adorez ; vous, vous n'adorez pas ce que j'adore. A vous, votre religion ; à moi, ma religion »
II.256 : « Pas de contrainte en religion ».
Comme il prenait de l'assurance et que son pouvoir politique et militaire grandissait, Muhammad malheureusement changea. « Il abandonna la persuasion pour dicter sa loi et imposer l'obéissance ». Les sourates II, IV, V, VIII, IX, XXII et XLVII trahissent la personnalité vindicative, dogmatique et intolérante de Muhammad.
(Enfin, après des campagnes militaires victorieuses et un grand nombre de conversions, Mahomet revient pour finir à La Mecque qu'il conquiert en 630. La Mecque, comme Médine, seront interdites aux non-musulmans à partir de ce moment-là.)
Les sourates modérées sont donc celles du début, appelées sourates mecquoises par les historiens et écrites au moment où l'islam était encore une religion perdue entre les influences juives et polythéistes. Les premières sourates prônaient la tolérance envers les autres religions. Il n'en est pas du tout de même des suivantes.
Nota : les musulmans ont inventé la doctrine des sourates abrogeantes et des sourates abrogées. Les sourates plus récentes annulent tout simplement les plus anciennes. CQFD
Les théologiens musulmans expliquent que la tolérance ne s'étend pas aux arabes idolâtres. Ces derniers n'ont le choix qu'entre la conversion à l'islam ou la mort. Ce sectarisme total est ignoré des apologistes qui continuent à vanter l'esprit de tolérance de l'islam.
Le Coran est sans merci pour les incroyants. Il décrit avec force détails les châtiments atroces qui sont réservés aux païens.
XXII.19 : « Des vêtements de feu seront taillés pour les incrédules. On versera sur leur tête de l'eau bouillante qui brûlera leurs entrailles et leur peau. Des fouets de fer sont préparés à leur intention. »
Le Coran ordonne aux musulmans de combattre et de tuer les incroyants.
XLVII.4 : « Lorsque vous rencontrez les incrédules, frappez-les à la nuque jusqu'à ce que vous les ayez abattus : liez-les alors fortement. »
La guerre est un moyen de plaire à Allah. Les musulmans doivent se battre et tuer au nom d'Allah :
IX.5-6 : « Tuez les polythéistes, partout où vous les trouverez. »
IV.76 : « Les croyants combattent dans le chemin de Dieu »
VIII.12 : « Je vais jeter l'effroi dans le cœur des incrédules : frappez sur leur cou ; frappez-les tous aux jointures. »
VIII.38-39 : « Dis aux incrédules que s'ils cessent, on leur pardonnera ce qui s'est passé. S'ils recommencent, qu'ils se rappellent alors l'exemple des Anciens. Combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de sédition, et que le culte soit rendu à Dieu en sa totalité. »
« Lors donc que vous rencontrez ceux qui mécroient, alors frappez au cols. Puis, quand vous les avez dominés, alors serrez le garrot… Et ceux qui seront tués dans le sentier d'Allah, alors Il fera que leurs œuvres ne s'égarent pas, et les fera rentrer au paradis qu'Il leur a fait connaître » (S. 47, v. 4-7).
Le juif et le chrétien y sont donc tolérés en tant que « dhimmis » - étant des « gens du livre » du même dieu jaloux.
Mais l'apostat, l'athée, le païen (le bouddhiste donc aussi) et le sceptique y sont donc résolument passibles de la mort. La femme a plus de chance :
Verset IV. 34 du Coran :
« Les hommes ont autorité sur les femmes, en vertu de la préférence que Dieu leur a accordé sur elles, et à cause des dépenses qu'ils font pour assurer leur entretien.
Les femmes vertueuses sont pieuses : elles préservent dans le secret ce que Dieu préserve.
Admonestez celles dont vous craignez l'infidélité ; reléguez-les dans des chambres à part et frappez-les. Mais ne leur cherchez plus querelle, si elles vous obéissent.
Dieu est élevé et grand »
Un des hauts faits de Muhammad, nous dit-on, fut d’éliminer le polythéisme d’Arabie. Mais ceci, comme j'ai essayé de le prouver, n'est qu'une arrogance des monothéistes. Il n'y a pas d'argument décisif en faveur du monothéisme.
De mon point de vue, Cela ne peut pas être que leur dieu jaloux : « Cela, Cela que même les dieux ne peuvent concevoir / atteindre dans sa progression en avant (lien) ».
Le monothéisme a également été jugé intrinsèquement intolérant.
N'oublions pas l'Inde (…) où les mahométans d'abord, puis les chrétiens attaquèrent sauvagement et avec la dernière cruauté les adeptes de la foi sacrée et originale de l'humanité.
Schopenhauer compare l'histoire pacifique des hindous et des bouddhistes à la cruauté et à la perversité des monothéistes. Il conclut :
A vrai dire, l'intolérance n'est indispensable qu'au monothéisme.
Takia :
« La taqîya (on trouve parfois les orthographes taqiyya ou takia) est la tromperie faisant partie de la catégorie juridique des choses permises aux musulmans par la charia
Mahomet autorisait le mensonge pour trois cas : faire cesser une querelle entre deux parties, calmer sa femme, et à la guerre. En conséquence, les ulémas des quatre écoles juridiques agréent sur la légitimité de la tromperie pendant la guerre, où le mensonge est compris comme une forme de l'art de la guerre. Cette tromperie est assimilée à un acte de taqiya.
Le mensonge est une arme considérée comme honorable, son manque de noblesse étant plus que compensé par la gloire de l'hégémonie de la charia islamique. » [+ de précisions dans ce lien]
Pédophilie :
Hadith, Sahih Bukhari 7:62:64
« Le prophète (Mahomet) l'a épousé (Aisha) quand elle avait six ans et il a consommé son mariage quand elle avait neuf ans, et alors elle est resté avec lui pendant neuf années (c'est à-dire, jusqu'à sa mort). »
L’une des épouses de Mahomet avait 6 ans lors du mariage, et il a consommé ce mariage quand elle avait 9 ans, et lui 58 ans.
Ce qui fait qu’en Islam, on ne voit pas du tout la pédophilie (puisqu’il faut dire le mot) comme on la voit en Occident aujourd’hui.
J’ai aussi trouvé dans ce lien, ici, une démonstration savante de ce fait.
Mariages consanguins :
« Le Coran, dans la sourate 4, verset 23, ne considère pas le mariage entre cousins parmi les unions incestueuses. Mais il ne préconise pas non plus ce type de mariage. Il est vrai que Mahomet lui-même a épousé une cousine germaine (parmi 13 épouses), Zaynab Bint Jahsh. (…)
La consanguinité chez les musulmans au cours des 1.400 dernières années cause indéniablement des dégâts au patrimoine génétique. Le mariage entre cousins germains a souvent des conséquences graves sur l’intelligence, la santé mentale et physique de leurs enfants… » > Lien
Idéalisation de la méchanceté :
Muhammad laisse libre cours à son imagination (qui autrement semble plutôt limitée) quand il décrit, avec force détails révoltants, les tourments de l'enfer : eau bouillante, plaies purulentes, peaux écorchées, chairs qui se consument, corps éventrés, crânes que l'on fracasse avec des masses de fer et, versets après versets, sourate après sourate, on nous parle du feu, du feu qui rôtit, toujours et encore de ce feu éternel. D'après la sourate IX.69, « Dieu a promis aux hommes hypocrites, aux femmes hypocrites et aux incrédules endurcis, le feu de la Géhenne. Ils y demeureront immortels. Cela leur suffit ! Dieu les maudit ! Un châtiment permanent leur est destiné. »
Il est clair que les incroyants rôtiront éternellement.
Mil parle d'une terrifiante idéalisation de la méchanceté.
Caetani, écrivant au début du siècle, parle de toute l'immorale brutalité du Dieu tyranique des Sémites...
Mackie avait remarqué que les conceptions des musulmans ont pour conséquence
que décrire Dieu Lui-même comme bon se réduirait à la déclaration triviale que Dieu S'aime Lui-même, ou S'aime tel qu'Il est. Cela voudrait dire que l'obéissance aux règles morales n'est simplement qu'un conformisme prudent mais servile aux exigences arbitraires d'un tyran capricieux.
D'après Palgrave, A première vue, on pourrait penser que ce terrible autocrate, cette puissance incontrôlée et antipathique, serait bien au dessus de quelque chose qui ressemblât à de la passion, du désir ou une quelconque inclination. Pourtant, tel n'est pas le cas, car Il ressent envers ses créatures un unique sentiment et un seul motif, à savoir la jalousie, craignant qu'elles ne s'attribuent quelque chose qui est à Lui seul et qu'elles puisent ainsi empiéter sur Son Royaume illimité.
D'après Frédéric Nietzsche :
« Est-ce que la fameuse histoire qui se trouve au début de la Bible a réellement été comprise ? L'histoire de la peur infernale que Dieu a de la science ? L'homme lui-même s'est révélé être la plus grande erreur de Dieu : Il s'est créé un rival ; la science fait des dieux – c'en est fait des prêtres et des dieux quand l'homme devient scientifique… Le savoir, qui permet de s'émanciper des prêtres, continue de grandir… »
Savoir, n'est-ce pas, aussi, se connaître et s'expérimenter soi-même ?
De la religion en général et de l'islam en particulier :
« On nous dit souvent que c'est une très vilaine chose que d'attaquer la religion parce qu'elle rend les hommes vertueux. C'est ce que l'on dit. Moi je ne l'ai pas remarqué. »
Bertrand RUSSELL, philosophe, (1872 - 1970)
Odal GOLD
PS 1 :
L'intégrisme musulman a peu d'humour et il peut être particulièrement invivable dans la vie courante. Gare à ceux qui prennent le Coran littéralement, de manière intégriste (de manière intégrale), car ils ne sont parfois pas « gentils » du tout.
Mais en Europe, dans un passé proche, d'autres intégristes ont fait la loi pendant 1000 ans : il y a eu l'Inquisition et les guerres de religions [lien].
Et dans un avenir proche (?), en Occident, il y a peut-être l'intégrisme Noachide qui se profile.
C'est très sérieux et l'Amérique a déjà commencé à légiférer dans une loi qui prétend déjà que le noachisme doit devenir le socle de la société américaine...
Avec l'intégrisme noachide aussi, si demain il y a intégrisme : même plus de chrétiens, de musulmans tels qu'ils se définissent aujourd'hui. Plus de païens, d'athées, de bouddhistes, d'hindouistes, d'agnostiques, de sceptiques et de très sceptiques : « ils ne sont pas dignes d'être sauvés » (traduction assez « évidente » pour des intégristes éventuels : ils ne sont pas dignes de vivre).
La religion des francs-maçons (noachide) :
>>>http://odalgold.blog4ever.com/la-religion-des-franc-macons-noachide
PS 2 :
« Des Eddas Vikings et des Védas hindouistes sanscrit, je comprends peut-être peut-être 40 pages sur des bibliothèques et des bibliothèques entières, et encore. « Cela, Cela que même les dieux ne peuvent concevoir / atteindre dans sa progression en avant » (lien), « Dieu », il y a peut-être, peut-être, une ou deux lignes que je ne comprends pas. Si tu vois ce que je veux dire.
Telle est mon arrogance : (lien). »
(Extrait de l'article : « Cela, Cela que même les dieux ...» (lien))