« Le Loup et le Chien », des Fables de La Fontaine

 

 

 

Quand tu n'as plus rien à dire 

 

 

      Une naissance à laquelle j’ai assisté : 24 heures après, le bébé était exposé à 2 mètres d’une télévision allumée et à 50 cm d’un plateau « Mac Do », réalité comme une caricature un peu déchirée.

     Il commençait sa vie, un présent déjà comme une vision de présent et d’avenir, en tous cas celui de beaucoup, une vision très moderne d'élevage en batterie ?

     Ou la reproduction de la misère.

 

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birthday - pixabay (*)

 

Quand tu n'as plus rien à dire

 

 

 

 

 

     « Le Loup et le Chien (*) est la cinquième fable du Livre I des Fables de La Fontaine, édité pour la première fois en 1668. » :

 

 

(...) « Il ne tiendra qu'à vous beau sire,
D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils9 y sont misérables,
Cancres10, hères11, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? rien d'assuré : point de franche12 lippée13 ;
Tout à la pointe de l'épée.
Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. »
Le Loup reprit : « Que me faudra-t-il faire ?
– Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire (...)

 

Le Loup déjà se forge15 une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
« Qu'est-ce là ? lui dit-il. – Rien. – Quoi ? rien ? – Peu de chose.
– Mais encore ? – Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
– Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ?
– Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. »
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor.

 

                                          Le Loup et le Chien (*)

 

 

 

 

« Un homme sans argent est comme un loup sans dent »

 

 

     Certains ont besoin de la misère pour mieux exister mieux profiter de leur argent. Certains veulent un monde simple qu'eux-mêmes puissent comprendre. Et puis il n'y a pas plus impitoyable que les miséreux entre eux. Le dicton dit : « Un homme sans argent est comme un loup sans dent » (*). Dans ces cas là, il y a juste des « sans-dents ». 

 

     Ah oui, il y a aussi les martyrs les missiles Patriots et les missiles Scuds, les saints et les Chörten (*).

 

     Ainsi sur un site web de journalisme citoyen (*), je me demandais seulement ce que risquait tel journaliste africain pour parler si bien de notre réalité (sous-entendu : il a quand-même intérêt à faire un peu attention)...

     ... et ainsi très politiquement un certain Microf m'a répondu :  

 

     « Quel qu’en soit ce qu´il risque, c´est le prix de la liberté, si on veut se libérer, il faut payer le prix.
     C´est pourquoi afin que sa mort prochaine ne soit pas vaine, il faut faire connaitre ces vérités autour de nous, car personne ne peut écouter ce qu´il dit et rester indifférent. » 

 

     Sérieux, le Microf. Pas de problème, après vous Monsieur Microf.

 

 

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Man - pixabay (*)

 

Quand tu n'as plus rien à dire

 

 

 

 

Comment ne pas mettre la main dans l’engrenage ?

 

 

     Beaucoup sont juste certains de devenir un jour millionnaires et de personnifier le système, surtout les étudiants aux dents longues des écoles de Management. « 67 % des américains croient très sérieusement, d'après un sondage, qu'ils vont devenir millionnaires dans les trois ans qui viennent (qu'ils ne seront plus asservis ?) ». La Belle Histoire.

   

     Prolo à la limite de la vraie misère bien matérielle, juste le nez hors de l'eau ... il faut que tu respires. Cadre, mais déjà à 20 ans tu t’es fait désintégré, intégré, calibré formaté usiné... la respiration coupée pour de bon. Les Workers et les Managers, ils sortent ainsi (*) des chaines de montage ultramodernes imprimantes en 3D, déjà tous usinés, calibrés et formatés. Ce ne sont pas des Sentimentaux. »

 

 

 

     Il y a bien ces gens les Bobos et les milliardaires les oligarques, « ceux du logis » (*). Ils semblent vraiment profiter de ce système ceux-là. Ils sont là comme les footballeurs millionnaires sont là pour faire rêver les banlieues, comme de la publicité là encore pour réduire le temps de cerveau disponible.

     Quand je vois la tête d’un George Soros ou du Prince Charles, et même d’un Jacques Attali (Bobo) et j’en passe, je me demande à quelle sauce peut-être de 36ème dimension, ils se font avaler désintégrer vraiment considérer digérer par le système, eux.

     Ça cache quelque chose.

     Je ne sais pas.

    

     Et ce ne sont pas que des questions spirituelles, c’est très matériel aussi, la question de la domestication de l’homme par l’homme (*). Des chaines presque invisibles et pas que les chaines de l'argent, et des rites dont ils sont peut-être recouverts. 

 

     Comment respirer là-dedans – deux temps positif et un temps négatif ? Comment se sortir de l’engrenage, ne pas se faire avaler par la machine, ne pas sombrer dans la misère matérielle, ni dans les manies et les Tic et les Tocs de la Machine, ne pas finir avec le col du Chien pelé, et ne pas finir de même par se prendre pour un loup, alors qu'en plus on est juste remplis d'OGM (*) ?

    

 

 

                                    Odal GOLD

 

                                                                          www.odalgold.com

 

 

 



12/07/2019
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