La cour des miracles

 

 

 

     Les antiques Spartiates enivraient leurs ilotes pour dégoûter leurs propres enfants de l'ivresse. ...pour qu'ils se moquent de ces esclaves, de leur manque de self-control. « En temps ordinaire, on les traitait méchamment: on les forçait à boire du vin pur, pour les exhiber ivres et apprendre aux jeunes ce qu'était l'ivresse, et on les forçait à danser et à chanter grotesquement, pour les tourner en dérision. » [lien]

 

     Dans les médias du 21ème siècle, et partout de l'Orient à l'Occident – il y a ce goût pour l'indolence, l'indolence des esclaves des usines et des bureaux qui ne pensent qu'à s'enivrer.  Il y a aussi ce caractère de l'indolence servile chez ceux qui aujourd'hui ont plus d'argent qu'il n'en avait jamais existé dans l'histoire de l'humanité, et pour qui l'argent est tout, et qui en dehors de leurs quartiers fortifiés ont peur de tout.

 

     Aujourd'hui, la terre est bien ronde et  ils ne sont – pas du tout – fous. Ils aiment juste tous leur état d'ivresse et leurs fêtes du Power of Show-bizness plus que tout.

 

 

     En quoi l'ivresse et l'hystérie caractérisent-elles la cour des miracles ? En quoi l'hystérie caractérise t-elle particulièrement les professionnels de l'aide (ce professionnalisme est un trait d'opportunisme typique de la cour des miracles moderne) ?

 

     En quoi la cour des miracles est-elle l'essence de notre société et donc de son argent ? Ses financiers et ses soi-disant experts économiques ne sont que des bateleurs de fête foraine ou de foire, juste là pour « t'enfoirer» et te faire croire à leur argent (il y a beaucoup de bons croyants dans la cour des miracles, y compris chez les bateleurs de foire).

    

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     Appels trop aiguë aux sentiments, quelque chose de théâtral et de faux
     Gestes des pleureuses et des professionnels mendiants, et toutes ces ficelles de la Cour des miracles modernes.
     Donc hystérie dans les sentiments affichés, dans la voix, dans les postures : en général ces gens là - telles les dames patronnesses - ne sont là que pour mettre de la charité plein les yeux.           

     Ils et « Elles » veulent ainsi faire oublier toute notion de solidarité vraiment organisée.

 

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     Par exemple toutes ces aides pour l'Afrique depuis au moins 60 ans, autrefois un franc pour faire vivre un africain une semaine, et puis USA for Africa, et tout le Charity Show Business de tous les jours et de toutes les affiches. L'occidental, sollicité, aiderait soi-disant pour les populations misérables. Dans les faits, cela fait juste oublier les sommes colossales détournées par les multinationales (voir certains partis politiques français et américains) et les dirigeants corrompus et extrêmement riches de ces pays là. Et ceux-là, on ne les attaquera jamais, ils font partie de l'arnaque de la cour des miracles.

 

     Donc partout les professionnels de l'aide et la charité ne sont là que pour protéger et faire jouir un certain type humain : plein d'argent et qui a besoins de la misère pour mieux en jouir. Et je précise qu'il y a beaucoup de pauvres qui ne vivent et qui ne s'aiment qu'à travers ces riches, comme il y a des riches qui valent mieux que beaucoup de pauvres, c'est plutôt une question de type humain très répandu dans toutes les classes sociales... type humain de la cour des miracles, riche ou pauvre, toujours religieuse, méchante et infantile, toujours « hystérique ».

 

 

 

     Dans la cour des miracles, on parle sans arrêt qu'il faudrait sauver les gens, c'est « la bonne affaire » des « braves gens ». On entend sauver les gens parce qu'il y a « dette » en perspective et donc « placement » et « investissement » .      

     L'« amour » serait gratuit pour celui qui donne, ah bon, mais surtout il donnerait des « intérêts » , voir pour « l'éternité » (!) ? Pour quelques grains de riz !? Ah bon !? Il me semble que ce sentiment, cette sensation, sont beaucoup plus précieux et mystérieux que quelque chose de « gratuit » pour celui qui donne / et  qui produirait en plus des « intérêts », voir même pour l'éternité…pour quelques grains de riz.

 

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     L'amour peut même être « maladif ». J'en veux, beaucoup, mais sainement. En deuxième position.

     Santé, amour, argent.    

 

  

     Je suis
 

     Et pourquoi seulement l'amour avec ou entre des humains ? Ce nous côtoyons, tuons ou mangeons parfois, aussi, n'aurait-il pas accès à ce sentiment qu'on appelle désir de survie et de vie : comment ne pas « savoir » cela ??

     Dans toutes les bouches de cette cour des miracles, cette gigantesque fête foraine façon Disneyland pour les grands, l'amour et l'argent ne sont qu'une grande arnaque ou une grande vanité : comment ne pas ressentir une telle évidence ?

     « Quid » de ce sentiment bizarre de la « bonne action obligatoire ou qui rapporte », chez la plupart de ces braves gens aux grandes oreilles monstrueuses de Mickey…  braves gens, qu’en fait, rien ne dérangera jamais ?

 

     Quid de leurs puissants, vraiment persuadés que le ciel (le droit divin dû au roi) leur doit tout ? Et quid de tous les braves gens, justement persuadés de la même chose, et qui s'en remirent délibérément à ces puissants pour régenter leur vie et leurs pensées pour toujours ?

     Tous ces gens qui croiront toujours les paroles des bateleurs de foire et de fête foraine, quelque soit l'opium ou la monnaie de la pièce présentés, ils sont comme une avalanche irrésistible qui emporte tout.

     Et quid de leurs « sages » pontifiants, à l'image de leurs dents simplement mitées ?

 

     C'est pas la peine de discuter

 

     Moi, je veux « posséder » une maison avec un jardin et une cheminée, avec près de l'âtre deux chats, un chien et des ami(e)s gentil(le)s – et puis je ne veux pas qu'on se moque de moi  (pour reprendre une chanson qui devait parler de l’argent et du bizness et des papiers qui font qu’on a de la sécurité) :

 

     « Qu'est-ce que j'ai fait des parol's
        De cett' satanée chanson,
        Je les oubliés
        Ell's doivent être à la maison,
        Oui je sais je perds tout mais c'que j'veux pas
        C'est qu'on se moque de moi... »

 

 

                                  « Est-ce qu'une fleur, pleine de lumière, de beauté, dit :

                                                      Je donne, j'aide, je sers ?

                                                               Elle est !

                           Et parce qu'elle n'essaie pas de faire quelque chose, elle recouvre la terre. »

       

                                                                                                                        Krisnamurti

      

 

 

 

 

 

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14/08/2011
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