Ce cauchemar éveillé qu'est la Chine - notre devenir ?





     PARIS (AFP Mardi 28 août, 17h37)

 

      Après les jouets et les tubes de dentifrices, c'est au tour des aliments en provenance de Chine d'être pointés du doigt, certains présentant des risques graves pour la santé, selon une étude du magazine Expansion à paraître jeudi.

 

     Colorants interdits découverts dans des sauces ou dans des gâteaux de riz, moisissures cancérigènes sur des fruits secs, résidus d'antibiotiques dans des lots de miel et de poissons, traces de mercure sur des anguilles ou encore stocks de nouilles incluant des composants génétiquement modifiés... la liste des ingrédients impropres à la consommation est longue, relève le magazine.

 

     Les ustensiles de cuisine en provenance de Chine détiennent eux aussi leurs lots de produits insalubres, puisque l'on retrouve sur divers articles des traces de nickel, de manganèse ou de chrome susceptibles de contaminer les aliments.

 

     Ainsi, pour les produits alimentaires, 263 notifications pour produits dangereux ont été relevées en 2006, selon le réseau d'alerte rapide de la Commission européenne. Et déjà, au cours des sept premiers mois de cette année, l'Expansion fait état de "209 problèmes".

 

 

 

     Deux facteurs expliquent essentiellement ces problèmes de qualité: d'une part, la Chine, devenue au fil des années le "garde-manger" du monde, est fortement sollicitée par tous les pays qui souhaitent s'approvisionner à des coûts toujours plus bas.

     D'autre part, on relève en Chine "un manque incroyable de formation et d'éducation sur les dangers de contamination et sur les bonnes pratiques à adopter pour garantir la sécurité des consommateurs", commente dans l'étude Gilles Martin, patron du laboratoire Eurofins, implanté en Chine.

 

 

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extrait de anisotrope.net :

 

 

     Pas d'ANPE en chine. En revanche, il existe des « zones de recrutement » : comprenez que des travailleurs se rassemblent tout les jours à un lieu précis, un carrefour, une rue, etc.… Dans un sens, ils font le trottoir. Avec leurs outils. On trouve ce que l'on veut, dans ces endroits : l'électricien avec son matériel, le maçon et sa truelle, le transporteur et son triporteur à pédales ou motorisé, ou, pour les plus malheureux, l'ouvrier qui ne dispose que de ses mains. Les personnes ayant un emploi à proposer, un besoin, viennent et embauchent ceux dont ils on besoin, à la journée. On inviterait bien un représentant de la CGT constater les conditions de flexibilité (ou précarité, c'est selon) et de travail si l'on n'avait pas la crainte qu'il ne succombe à un ulcère.

 

 

     Veolia fait appel à ce genre de prestation. Il peut s'agir d'un besoin ponctuel (par exemple, réparer les dégâts narrés par Aurélie : détruit un jour à midi, fini de réparé le lendemain à la même heure), ou de plus longue haleine. Ainsi, nul doute que les chantiers d'augmentation des capacités des stations d'épuration utilisent ce type d'ouvrier.

     Bien sur, non seulement c'est pratique : il coule de source que le travail n'est pas déclaré, mais en plus financièrement intéressant : le responsable français de Veolia à Baoji a ainsi embauché des travailleurs pour un salaire de 10 yuans par jour, ce qui fait 1 euro au taux de change actuel. Il a ensuite reçu des réflexions du service comptable, car 10 yuan, c'est cher payé : on peut facilement faire tomber le prix à 6 ou 7 yuans.

 

 

 

     Cette méthode a bien sur son inconvénient, qui est le même qui accompagne tout type de travail extrêmement précaire : l'ouvrier n'est absolument pas motivé, et le travail sera baclé. Le résultat, nous l'observons tous les jours : la qualité laisse à désirer. Nous avons vu des stations de métro à Chongqing pas encore inaugurées mais déjà décrépites (dalles tombant des murs), des bâtiments neufs à la finition plus que douteuse, des réseaux électriques réalisés en dépit du bon sens et de la sécurité.

 

 

     L'explosion économique chinoise amplifie en plus cette habitude du « vite fait, mal fait ».  Dans un pays vivant dans l'instantané, il n'y a pas de vision à long terme. Seul compte le profit ou l'économie immédiats. Le résultat est évident : tout est toujours en travaux, car à peine fini, il faut refaire : la qualité des routes est mauvaise, car le revêtement, comme les peintures signalétiques, ne tiennent même pas une saison. Les peintures des bâtiments sont faites avec des solvants de qualité douteuse, et résistent rarement à l'hiver. Le responsable de Veolia, à Baoji, en a fait l'expérience : lors d'une visite de station, il constate que les éclairages (extérieur) sont défectueux : 1 ampoule sur 3 qui fonctionne, c'est peu. Il demande donc à la maintenance de résoudre le problème. 1 mois après, il repasse : le problème est identique. Il réitère l'ordre et précise qu'à l'avenir, les ampoules grillées doivent être changées. Toujours.

     2 mois plus tard, il reçoit des plaintes du même service de maintenance, qui n'a plus le temps pour faire le travail de la station : ils passent leur temps à changer des ampoules, et ne peuvent donc plus veiller sur le matériel de production.

 

     La raison fut rapidement trouvée : les ampoules étaient achetées chez un petit revendeur du coin, à prix super discount. Et affichait une durée de vie de 3 semaines. Au mieux. Dubitatif, notre responsable entra en guerre pour imposer l'achat d'ampoules Philips 20 fois plus chères à un service  comptable au bord de l'apoplexie. Il fut reconnu à l'usage que ces nouvelles ampoules ne grillaient pas à tout bout de champs, et, in fine, permettaient de réaliser de substantielles économies. C'est d'ailleurs d'après lui la majeure partie de son travail ici : remplacer des habitudes de bricolage dans le travail et de magouille dans les achats des procédures et appel d'offre visant la qualité...

 

 

 

     J'ajoute à cet article tiré de anisotrope.net que j'ai un pote qui vient de passer 15 jours dans la province de Canton. Pour lui ce n'est pas un fantasme ni un mensonge ni un à-priori trompeur : la Chine n'est bien qu'un gigantesque atelier d'esclaves pour l'Occident inventif, les chinois ne pèsent que par leur nombre et leur docilité au travail. Je le crois d'autant plus que, oh le naïf, il était parti avec plein de bons sentiments très positifs.

 

     Effectivement, là-bas, tout paraît toujours en train de se construire – des constructions grises pleines de laideur et pas solides. Parfois la nourriture est bonne, mais on sait rarement ce qu'on mange. Effectivement, sur les marchés, ils tuent devant vous les chiens qu'ils vont manger. Parfois avant de les manger, ils les torturent ou ils les dépècent vivant, parce qu'ils croient qu'un chien, mort dans la douleur et les souffrances, aura un meilleur goût. Ce n'est pas que simplificateur, et ce n'est pas une blague. C'est comme les femmes aux petits pieds bandés du siècle dernier, qui n'étaient pas non plus - ni un mythe ni une invention des grand-nez et des diables étrangers.

 

 

 

     Le chinois moyen de Chine, c'est bien aussi un mélange de Moyen-Âge (pas d'eau, pas d'électricité, toutes les superstitions du monde), un bol de riz et 15 heures de travail par jour.

 

     Ils sont tous, d'office, communistes, et ne peuvent donc légalement se prévaloir ou réfléchir à aucun autre système. Cela fait que les syndicats sont interdits, et que la main de fer de l'Etat est là pour que rien ne puisse s'opposer - de fait - à une corruption et à un capitalisme dans tout ce qu'il peut avoir de plus sordide et de plus monstrueux.

     Il faut aussi voir l'article sur Infoguerre.com.

 

     Penser est dangereux. Penser est une perte de temps. Penser n'est pas sérieux. Pendant que l'on pense, on ne produit rien.

     Grâce à ce mélange de censure communiste au service d'un capitalisme monstrueux, dans l'Empire du milieu, on ne pense pas.

 

     Je crois que le show-business et l'establishment et les marchands de l'Occident - cet Occident qui se cherche un idéal - croient enfin en quelque chose. Ils ont leur idée sur le monde.

     C'est d'après tous ces néo-libéraux mondialistes la cause à suivre :

      Ne pas penser

et

      Travailler 14 heures par jours pour un bol de riz.

 

      Tu peux dire que c'est culturel, comme pour dire que la fatalité et la malchance ne sont pas chevillées aux corps des multitudes du Grand Empire Jaune. C'est culturel, c'est sûr, donc cette culture pourrait bien devenir nôtre - donc cette réalité d'êtres asservis, tordus et torturés pourrait bien nous emporter et à son tour devenir nôtre ?

     Nous n'aurions donc pas non plus, intraséquement, de substance naturelle pour être à l'abri de ça !? !!!

 

     Quand on y pense, les néo-libéraux mondialistes et les Chinois, les Libéraux (travailler plus pour gagner plus !) : ça ne les fait pas rire du tout / et ils tiennent bien là comme une idée du bonheur.

 

 

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    Peut-être que demain en Chine ça ira mieux !? !?

 

     Le Système de crédit social est un projet du gouvernement chinois visant à mettre en place d'ici 2020 un système national de réputation des citoyens. Chacun d'entre eux se voit attribuer une note, échelonnée entre 350 et 950 points1, dite « crédit social », fondée sur les données dont dispose le gouvernement à propos de leur statut économique et social2,3,4,5. Le système repose sur un outil de surveillance de masse et utilise les technologies d'analyse du big data6. Il est également utilisé pour noter les entreprises opérant sur le marché chinois. (Wikipédia)

 

     Mais pourvu que tous ces mandarins du néo-libéralisme européen et mondialiste, ils ne finissent pas par faire, en toute bonne foi, en tout idéalisme militant - de ce cauchemar éveillé qu'est la Chine - notre devenir !!! ?!! ? !!!

 

 

 

 

                                              Odal GOLD

 

                                                                          www.odalgold.com

 

 

 


11/05/2017
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