Une religion gentille et tolérante - 1
Le pouvoir religieux permet de disposer des corps et des esprits sans l'acier des mercenaires ni l'or des marchands. Mais les prêtres, les politiques et les « marchands remplis de persuasions » sont souvent les mêmes hommes avides de ce vrai pouvoir.
Le pouvoir de l'acier et le pouvoir de la chaire (lien).
Le sexe et l'argent. Le pouvoir du rêve.
Et que serait la vie s'il n'y avait aussi un feeling et un goût pour.
Oh yes.
portrait-Indonésie-Bali - de Pixabay (lien)
Sujet de dissertation : quid de l'état d'esprit
C'est simple, tous les jours, énormément de bruit de fureur de suractivité de gesticulations, autant dans le monde du travail que dans celui des loisirs, autant dans la paix que dans la guerre, autant dans la réalité qu'à la télévision : cela prend à la gorge dès le matin.
Mais en fait, dès qu'on regarde bien derrière tout ce bruit tous ces documents et toute cette fureur, il n'y a rien ou presque rien : il y a 2 ou 3 mois de bruit et de surinformation ou de télétravail qui pourraient se résumer en 2 lignes.
Et encore, ces 2 lignes, cela rejoint souvent le goût des gens pour les films d'horreur et d'épouvante, autant que pour les jeux en ligne interactifs glauques de glauques.
Chez beaucoup de gens : on dirait qu'il n'y a que de l'obscurité.
Bailler même discrètement dans le monde du travail, comme ils disent, semble pour beaucoup comme une preuve de début de délit caractérisé ou de délire.
Un ami m'a dit que dans le cadre de son travail, il n'avait jamais vu quelqu'un bailler - et comme à son habitude, il m'a dit cela très sérieusement au premier degré.
C'est ça être normal pour beaucoup, et c'est pas du tout des blagounettes. Et il ne faut pas déranger ces gens dans leur manière de voir, c'est dangereux, beaucoup trop dangereux. C'est pas du tout des blagounettes, non plus.
Ça, c'est pour l'état d'esprit des gens qui disent qu'ils savent religion fric politique buziness force amour justice sexe etc. qui n'arrêtent pas et même que c'est ça qu'il faut : ne pas s'arrêter ne jamais s'arrêter. Et essayer de les arrêter toutes ces foules de gens, il ne faut surtout pas : take care be carefull !
Dixit eux et elles qui me l'ont dit très sérieusement et au premier degré :
« Eux ils et elles sont tellement vicieux que. »
Ils veulent tout simplifier tout salir tout domestiquer tout avilir, pour paraître encore plus, et dans leur tête il y a juste ce dernier plaisir encore possible : c'est qui le plus fort, hein, maintenant ?
Le dernier plaisir de débuts de vampires, ce serait peut-être ? Ils ont de la joie comme ça.
Concernant l'Afghanistan par exemple, pour résumer : nos gouvernements ont décidés d'appuyer certains Talibans contre d'autres Talibans. Ils veulent construire un pipeline à travers l'Afghanistan pour détourner le pétrole de l'Azerbaïdjan et des autres anciennes colonies asiatique de feu l'URSS. Elles en regorgent. Le terrorisme n'est qu'un prétexte et la lutte contre l'obscurantisme n'est qu'un trompe l'œil. Les marchands, les prêtres et politiques marchent main dans la main. Les soldats occidentaux qui occupent le terrain en Afghanistan et y meurent parfois ne sont que les mercenaires des oligarchies mafieuses et financières qui nous dirigent vraiment. Ces oligarchies n'en ont rien à faire, de leur propre chair à canon.
Et puis surtout pour résumer : tout le monde s'en fout, personne ne dit rien.
Et puis pour résumer encore : eux ils et elles sont tellement vicieux, tellement vicieux et vicieuses que tout ce qui leur fait peur, c'est l'excès de vice, parce qu'ils le savent bien, que l'excès de vice peut tuer le vice.
Ainsi sont-ils et ainsi sont-elles. Et demain pas plus.
Il vaut mieux que tu le saches.
Entre le ciel et la terre, et même pour le feeling : il y a un peut-être
Année 2006, et pourquoi pas cette année là ?
Prenons le procès de l'apostat Abdul Rahman en Afghanistan en 2006. Ce procès n'a été que l'une des nombreuses illustrations de ce que cache vraiment « l'humanisme » occidental et les régimes qu'il défend en vérité. Je commence par citer :
Kaboul empêtré dans le procès de l'Afghan chrétien -- par Daniel Cooney- AFP
KABOUL (AP) -- Kaboul cherche à trouver une issue à la crise déclenchée par le procès d'un Afghan converti au christianisme. Alors qu'Abdul Rahman, 41 ans, risque la peine de mort en vertu de la loi islamique, on évoque désormais de plus en plus son état psychique, qui pourrait lui éviter les poursuites.
La dénonciation internationale de cette affaire a connu mercredi un point culminant: le très chrétien président américain George W. Bush a exprimé son inquiétude, se disant "profondément troublé", et attendant de Kaboul qu'il "respecte le principe universel de la liberté", et protège la liberté religieuse.
Jeudi, la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a téléphoné au président afghan Hamid Karzaï pour lui demander de trouver une "solution positive" à ce dossier, selon le porte-parole de Mme Rice, Sean McCormack.
La chancelière allemande Angela Angela Merkel a déclaré à la presse avoir reçu l'assurance de M. Karzaï de ce que l'accusé ne serait pas condamné à mort. Elle a affirmé que l'Union européenne se prononcerait en ce sens. Son ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a souligné que l'Afghanistan avait signé les accords internationaux assurant la liberté de culte.
Désormais, estiment les observateurs, le gouvernement afghan, qui survit sous perfusion internationale, cherche une porte de sortie. Selon un diplomate occidental et un responsable humanitaire s'exprimant sous le couvert d'anonymat, Kaboul cherche à mettre un point final à la polémique sans pour autant mécontenter les Afghans, dont bon nombre veulent voir Abdul Rahman sévèrement puni.
Ce dernier est poursuivi pour apostasie, un crime en vertu de la charia, la loi islamique. Cet ancien travailleur médical avait abandonné l'Islam il y a 16 ans, se convertissant au christianisme alors qu'il travaillait dans les camps de réfugiés du Pakistan.
Son procès s'est ouvert la semaine dernière, et l'accusation a réclamé la peine de mort, le prévenu refusant de se convertir à nouveau à l'Islam, comme on le lui proposait pour y échapper. L'affaire a ainsi déclenché un tollé international qui semble avoir surpris Kaboul par son ampleur.
Mais mercredi, le procureur Sarinwal Zamari semblait baisser la garde et changer de ligne. "Nous pensons qu'il pourrait être fou. Ce n'est pas un homme normal, il ne parle pas comme un homme normal", expliquait-il à l'Associated Press.
Selon Moayuddin Baluch, conseiller ès religion du président Hamid Karzai, Abdul Rahman va faire l'objet d'une expertise psychologique. "Les médecisn doivent l'examiner. S'il est mentalement inapte, de toute évidence l'Islam ne peut pas le punir. Il doit être pardonné, et les poursuites abandonnées".
On ne savait pas exactement quand cette expertise médicale doit avoir lieu, ni quand le procès doit reprendre, alors que les autorités interdisent à la presse tout accès au prisonnier.
Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et d'autres pays présents en Afghanistan se sont inquiétés du sort de l"Aghan chrétien". Le secrétaire général de l'OTAN Jaap de Hoop Scheffer compte demander au président Karzaï d'abandonner les poursuites.
Mais selon Khaleeq Ahmed, porte-parole de Karzaï, Kaboul ne compte pas intervenir dans une affaire judiciaire. Mais le gouvernement compte garantir que les droits de l'homme seront respectés.
(AFP - Texte de Daniel Cooney)
Finalement, c'est en homme libre qu'Abdul Rahman a quitté la prison de Policharki, dans les faubourgs de Kaboul, dans la nuit de lundi à mardi, sous la pression occidentale. Abdul Rahman qui encourait la peine de mort pour avoir renié l'islam et embrassé le christianisme, a été acquitté.
Mercredi, il a quitté son pays mercredi pour gagner l'Italie.
Année 2006, et pourquoi pas cette année là ?
Dans ce temps là aussi les européens étaient censés mourir pour l'Afghanistan. Quand on regarde bien : de quel coté de la frontière la peur se comprend-elle le mieux, de « l'Italie qui défend » le régime afghan mais en fait des intérêts financiers, ou de l'Afghanistan si lointain ?
Et en fait derrière tout ça, si cela se trouve, il y a juste le goût des expéditions de la force obscure ou pas, « et tout ça », que à un moment je décroche carrément.
Et d'ailleurs il y en a qui savent, c'est ça qui est bien.
Qu'à bien en considérer aujourd'hui ce matin juste là : j'ai juste envie de descendre ma poubelle en allant dans l'élan : prendre le soleil et l'air dans le parc à coté.
Odal GOLD