Le petit plaisir des démocraties

     

 

          Robert Boulin. Mémoire qui permet l'introspection.

 

            L'affaire du ministre Robert Boulin, en 1979.

   

            L'affaire Robert Boulin est le nom de l'information judiciaire diligentée à la suite de la mort brutale de Robert Boulin, alors ministre du Travail du gouvernement français, dont le corps a été découvert le 30 octobre 1979 dans l'étang Rompu de la forêt de Rambouillet, sur le territoire de la commune de Saint-Léger-en-Yvelines, à environ 1 km de la sortie nord du bourg.L'information judiciaire conclut en 1991 à un suicide lié à une possible mise en cause du ministre dans une transaction immobilière irrégulière. La veuve et les enfants de Robert Boulin, qui ont déposé plainte contre X pour homicide volontaire en 1983, sont convaincus que celui-ci a été assassiné. Leur combat est relayé progressivement par certains journalistes, notamment au moyen d’un documentaire1 diffusé sur Canal + en janvier 2002 et d’une contre-enquête2 publiée par Benoît Collombat en 2007.Le débat se poursuit, dans les années 2010, après la diffusion du téléfilm de Pierre Aknine Crime d'État. Ce « documentaire-fiction » controversé tend à démontrer que le Service d'action civique (SAC) d'Achille Peretti, Charles Pasqua et Jacques Foccart a commandité l'assassinat dans la crainte que Robert Boulin ne dévoile le réseau de fausses factures participant au financement du RPR.                                  

                                                                                                                       (Wikipédia)

 

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          Les plus de 30 années écoulées rendent l'affaire encore plus inexplicable. Comment expliquer que la famille Boulin, riche, puissante, bardée d'avocats, n'a jamais pu déclasser son suicide officiel en meurtre, malgré des photos accablantes,  prouvant un assassinant violent.

            Ici, assez influente pour cacher un tel fait depuis 30 ans, je ne vois pourtant pas de bête à cent cornes.

 

            Je pourrais parler aussi du soi-disant suicide de  Pierre Bérégovoy (Premier ministre d'avril 1992 à mars 1993), ou de « l'accident » de Coluche, mais bon...

            Est-ce donc qu'on nous mentirait ? Tu crois donc qu'on nous cacherait des choses ?

     

            Vous savez que vous n'êtes pas beaux, vous, la plupart des humains sur cette Terre qui est mon astre (et que c'est vous surtout que vous voulez cacher !) ?

            Parfois, simplement, la démocratie a du mal à les(vous) cacher.

 

 

 

 

  

         Les voleurs de mots

   

          Lien : Les voleurs de mots

  

        « Et si nous cherchions les causes de notre impuissance politique ? Que sont exactement ces chaines, pourtant bien fragiles, qui nous entravent et nous condamnent à l’immobilisme et à la soumission, dans un système qui bascule tant et plus vers le totalitarisme idéologique ? »

 

 

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            De même, la Propagande : « Le mot ayant rapidement pris une connotation sulfureuse, il est le plus souvent remplacé aujourd’hui par le concept de relations publiques. En pratique, il s’agit précisément de manipulation mentale des masses qu' Edwards Bernays appelait la fabrique du consentement. Dans son ouvrage intitulé Propaganda, publié en 1928, l’auteur expose de manière cynique et froide les rouages de cette machine à forger l’opinion. Qu’il s’agisse de vendre une marque de poudre à lessiver, de pousser les Américaines à fumer pour le plus grand profit de l’industrie du tabac, ou de pousser au renversement d’un gouvernement démocratiquement élu au Guatemala, les ressorts sont les mêmes. D’ailleurs le sous-titre de l’ouvrage ne laisse planer aucun doute : « Comment manipuler l’opinion en démocratie ». »

               

    

 

 

 

         On dirait qu'il a l'habitude de mentir effrontément, et qu'il sait qu'il ne risque rien, et qu'en plus c'est son petit plaisir !

 

           J'en reviens plutôt à ce reportage (« Le prix du mensonge" sur Arte ») sur une autre affaire aux États-Unis. C'était un allemand (Dieter Riechmann) condamné à mort, pour le meurtre de son amie dans un ghetto noir. La Justice américaine avait dû penser que ça s'arrêterait là. Et ça ne s'était pas arrêté là.

            Dans les cas de condamnation à mort, les États européens mettent parfois le paquet, dans la défense de leurs citoyens qui encourent cette peine.

            La Défense avait dépensée des centaines de milliers de dollars. Ils avaient interrogé des témoins aux quatre coins du monde, et retournés le dossier par tous les bouts.

            Il en ressortait – comme 2 + 2 – qu'à la base c'était un trafic de drogue qui avait mal tourné, et l'argent, une très forte somme qui devait servir à la transaction, avait disparu. L'accusé et sa compagne étaient tombés tous les deux dans un guet-apens, dans le ghetto noir. Les gens de la Justice américaine connaissaient même le vrai coupable, et lui avaient promis l'impunité. Le shérif de l'époque, et le juge, s'étaient partagé l'argent.

 

 

            Le juge avait directement fait pression sur des témoins et sur des policiers, pour qu'ils fassent de faux témoignages. C'était aussi démontré par 2 plus 2.

         Dans le coup, il y avait donc le chef de la police locale, et le juge de l'époque. Le juge de l'époque était devenu juge à la Cour Suprême. Impossible de revenir sur la condamnation. Dans l’État Américain concerné, de toute façon, on n'était jamais revenu sur une condamnation à mort.

 

            Le clou du spectacle, c'était le procureur américain face aux caméras. Il mentait effrontément et avec un aplomb déconcertant.

 

            Je me disais : On dirait qu'il a l'habitude de mentir effrontément, et qu'il sait qu'il ne risque rien, et qu'en plus c'est son petit plaisir !

 

 

 

 

 

 

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11/05/2007
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