Les Amazones sont bon signe





     La femelle du dauphin participe à la chasse avec les mâles de son clan. La lionne dans la savane, même si elle est moins belle et moins bien armée que le lion, a des griffes. Pourquoi cette obsession de désarmer les femmes, dans bien des civilisations, si ce n'est justement que les cultures qui les sous-tendent n'ont plus grand-chose d'animal.

     Ces cultures, qui prétendent souvent si fort que l'homme n'est pas un animal, que l'humain serait bien plus voir tout à fait différent des animaux au sang écarlate – le conditionnent en fait à un état bien inférieur à celui de ces bêtes au sang écarlate.

 

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     Ces cultures humaines qui veulent désarmer les femmes (et donc les hommes, puisque je ne vois pas, en considérant le monde animal, l'intérêt divergeant sur ce terrain) me font donc penser à ces bagnes où jouissent, de leur pouvoir impérial de « Mama », les reines-pondeuses. 

  

    Les sociétés des insectes sociaux ont mis, certes, leur société tout au service du sens de la famille. Dans la paix si sécurisante de leur « foyer », luisent les carapaces brillantes de tous ces bagnards pour l'éternité : silhouettes affairées, sans aucun répit, ne prenant jamais le temps, et tellement tarés, de vrais produits génétiquement modifiés eux-mêmes – qu'ils ne peuvent survivre et meurent en dehors de l'influence de la « Mama » (un vrai monstre là aussi, tu peux me croire) et de la famille.Vous savez qu'une dizaine de fourmis, isolées de leur fourmilière-mère trop longtemps, meurent ? Elles sont tellement conditionnées et accros à la discipline de leur bagne (qu'on appelle aussi leur société parfaite) qu'elles ne peuvent viscéralement plus se passer des phéromones impériales qui les dirigent. 

 

 

 

     « L'existence des femmes guerrières dans l'histoire, Amazones, Walkyries, est peut-être un souvenir ou une réminiscence des sociétés matriarcales. Mais leur symbolisme n'est pas nécessairement lié à des hypothèses sociologiques. 

     Les Amazones sont des guerrières qui se gouvernent elles-mêmes (…) » [*]

 

     Et pourquoi pas, si c'est ce qui leur va ?

 

     Les Amazones sont les ennemies des femmes que l'on voit couramment ici : celles qui parlent toujours de carrosses, de grenouilles transformées en princes charmants – et qui ne rêvent que de belles maisons et de ce rêve américain de petite fille toujours top modèles.

     Ainsi :

     «  Hippolyte, la reine des Amazones, se disposait à remettre sa ceinture à Héraclès, quand une querelle éclata entre les Amazones et la suite d'Héraclès. Celui-ci, se croyant trahi, tua Hippolyte. La légende ajoute que c'est Héra qui avait suscité la querelle. Si l'on se réfère au symbolisme de la ceinture, c'est s'abandonner soi-même ; ce n'est pas seulement renoncer au pouvoir pour Hippolyte, c'était abandonner sa condition même d'Amazone et c'était se donner à Héraclès. Héra, qui passe pour symboliser la féminité normale, montre, en empêchant le don de la ceinture, qu'elle veut, non pas la conversion, mais la mort de la femme virile… » [*]

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     Les Amazones bataillent donc contre les reines-mères des fourmilières Antiques et contre celles de nos sociétés ultramodernes. Avec elles, peuvent mourir les tarés et reverdir le domaine de l'homme.

     Ainsi :

 

 

     « Suivant l'occultisme ancien, dit G. Lanoe Villène (Lans, 1, 77-84), les Amazones seraient dans l'ordre métaphysique, symbole des forces psychiques stellaires tournant autour du Paradis des dieux pour le garder et en défendre les frontières. Dans ces perspectives leur ceinture n'est autre que le cercle magique qu'elles forment autour du Paradis et qu'Héraclès franchira de haute lutte (…). Elles ouvrent leurs ceintures aux héros et tuent les lâches » [*]

 

 

     Il me semble connaître deux trois filles qui ont un peu ce profil, et je le confirme, parfois elles m'ont déjà indiqué le chemin. Moi j'aime les Amazones quand elles emportent les héros dans le monde de l'homme.

 

     Car le Paradis des dieux n'est certes que la Terre elle-même, avant que l'ambition secrète des sociaux ne la transforme en monde de grenouilles transformées en Princes Charmants,  en travailleurs qui font leur job et en « Mamas » aussi horribles qu'une mère juive (dans le sens « mère très possessive ») ou que la reine d'Angleterre (qui est une reine des abeilles absolument mandibulaire, vaine et dénuée de toute pitié).

 

 

     Souvent dans les cultures méditerranéennes (pas toujours), on peut voir l'homme soumettre la femme et la femme se venger sur ses fils. Ces fils sont d'une immaturité, sexuelle et psychologique, complète – et sont incapables à jamais de couper le cordon. C'est une boucle qui n'en finit pas. C’est une boucle qui n’en finit pas. Ailleurs cela existe tout autant mais c'est bien moins caricatural ?

 

     Vous saviez que les fourmis proviennent de certaines guêpes, qui ont mutés il y a 120 millions d’années ?

     Dans la société (ou la famille ?) des fourmis par exemple, la guerre des sexes a apparemment fini par aplatir tout le monde.

     Les Amazones ne sont pas seulement un fantasme masculin dans le monde humain.

     (Tous les fantasmes et les peurs de l'humanité sont vécus dans le monde des insectes : femelle mante religieuse qui mange son mâle après l'accouplement, reines bourdonnantes, régnant sur des empires de clones génétiquement modifiés (reines des fourmis qui s'arrachent les ailes pour mieux s'adapter à sa fourmilière, puis qui se fait crever les yeux), ou au contraire bébés araignées qui dévorent systématiquement leur mère, etc., etc.)

 

 

     D'après le « Dictionnaire des symboles » de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant, les Amazones sont donc un signe bénéfique pour l'humain au sang écarlate, c'est une évidence : moi aussi j'aime les scènes de guerre et les armes – et je suis plutôt gentil (dans le bon sens du terme) – et pas l'inverse.

 

 

 

                                         Odal GOLD

 

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                                                            [*] « Dictionnaire des symboles »

                                                                  Jean Chevalier, Alain Gheerbrant

                                                        (Robert Laffont / Jupiter)

 

 

 

 

 

 

 



11/01/2010
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