L'Occidental est aussi un ilote
Savez-vous que le père de Kennedy était un ponte de la Mafia ? Quand il avait 12 ans, il lui avait dit ; « Plus tard, mon fils, tu seras président ! ». Toute la campagne présidentielle du jeune Kennedy, ses meetings et toute l'organisation de cette campagne, c'est la Mafia américaine qui a « donné » à fond. Vous ne le saviez pas ?
J'ai survolé le rapport « Warren » qui accrédite la version d'un tueur isolé et déséquilibré, et au fur et à mesure que j'avançais dans ma lecture, j'en arrivais à la conclusion inverse ! Les 3/4 des américains ne croient pas à la version officielle de son assassinat. Et vous, vous y croyez ?
Nos bêtes politiques (et à bien les regarder ces bêtes n'ont vraiment rien de royal) ne seraient peut-être que les têtes d'affiche d'une oligarchie – mafieuse – qui nous domine et s'amuse avec les simples mortels
Les multinationales, les Lobbyings et les groupes de pression jouent avec nos représentants politiques – si tant est qu'humainement ils vaillent quelque chose, en dehors de leur ambition retorse – comme la tempête ballade les fétus de paille.
Veuillez m'excuser d'en parler encore, parce que c'est si facile de ne pas en faire l'apologie, mais le fascisme est un mode de domination à mon avis complètement dépassé pour la forme. Le monde que nous préparent les multinationales a des armes bien plus « flashantes », avec les médias, les services secrets, les mercenaires avocats, les services parallèles. Ils n'ont pas vraiment besoin des parades militaires. En regardant LOOSE CHANGE 2, on se demande.
La « croissance », c'est le mot magique qui devrait coller à celui de Dieu, dans la tête des humains conditionnés par les illuminés ultra-libéraux économiques.
Pour sacrifier à cette croissance, il faudra toujours plus d'esclaves, et surtout faire en sorte que ces ilotes ne pensent à rien d'autre qu'à cette « croissance économique », et ne voient leurs espoirs de liberté qu'à travers elle. Si ces ilotes sont dépourvus de tous repères, de toute espèce de solidarité possible, s'ils sont prêts à accepter toutes les servitudes, pour seulement survivre, c'est qu'après tout ils sont tels que le consommateur Occidental – finalement – les veut.
Le consommateur Occidental a simplement oublié, qu'en tant qu'esclave-citoyen-consommateur – il était aussi un travailleur (un ilote) et un citoyen (un humain de chair qui a besoin de dormir, de penser, d'aimer, d'avoir le temps).
L'Occidental se tire une balle dans le pied… ou dans la tête.
Ce qui me sidère chez ces gens-là, c'est qu'ils n'ont aucune vision globale, aucune vision tout court, à part celle économique qu'on leur a apprise, à ceux de leurs caste. Ils pensent l'argent - et pire, même tout le vivant - en terme de cette « croissance » qui doit résoudre tous les problèmes. C'est en plus un conformisme brutal qui s'apparente moins au monde animal qu'à celui des marchandises, des objets.
Je trouve leur manque de vision et d'instinct animal : sidérant. Et avec celui qui ne trouverait pas immédiatement également « sidérant » leur manque de vision et d'instinct animal, je crois qu'une longue discussion ne serait pas non plus utile.
Pourquoi on ne produit pas des voitures qui consommeraient de l'huile ou autre chose de 10 fois moins chère que le pétrole ? Techniquement, tout le monde sait que c'est possible. Mais c'est interdit par la loi, et ceux qui font déjà marcher leurs moteurs à l'huile de colza sont susceptibles de poursuites judiciaires.
C'est dû à quoi ? Une poignée de nantis, par exemple le lobby pétrolier, suffirait à bloquer toute organisation susceptible d'améliorer le niveau de vie, en argent et en qualité de vie, de toute l'espèce humaine ? Ou bien c'est cette même espèce humaine, son état d'esprit, qui entraîne son propre malheur, sa propre dépendance, la pollution, les tracas invraisemblables d'un mode de vie stressant ?
Est-ce que je suis vraiment différent de cette espèce humaine ? Est-ce mon état d'esprit seul qui produit mon propre malheur, et qui m'accable des mêmes soucis communs à toute l'humanité présente ?
Cette humanité actuelle serait-elle bien dénuée de toute pitié, dès qu'on creuse derrière ses enveloppes et ses postures morales, qui d'ailleurs prêtent à suspicions ? Est-elle vraiment accablée de malheur, et les femmes ne faisant pas de cadeau aux hommes ? Et suis-je différent des hommes d'ici ?
Odal GOLD