Je et Jeu
Je et Jeu. Et je le sais bien, que la vie n'est pas qu'un jeu qui n'en finit pas.
J'ai eu l'envie ici d'avoir un écho, celui musical et réel de dés projetés sur un tapis de jeux.
Quoi que l'on fasse et quelque soit le choix que l'on décide, il y a toujours le paramètre chance. Nous avons besoins d'agir autant que d'instants simples, comme de regarder des vagues le matin sur une plage quand le soleil se lève, et juste écouter leurs bruissements : c'est tout ça qui nous fait.
Monopoly Junior pour enfants - Argent - jeu - Chance - de Pixabay (lien)
Et je le sais bien, que la vie n'est pas qu'un jeu qui n'en finit pas.
Message à une Athina
« Athina est un individu drôle et attachant. Elle est donc fantaisiste et en demande de légèreté. Athina est aussi pleine d'enthousiasme. Joviale, Athina peut entre autres s'avérer un peu trop taquine. Elle se fixe des objectifs, se met au défi, et se donne la possibilité de les tenir pleinement. Enfant, elle apprécie les jeux de société. Par ailleurs, elle a besoin d'avoir un public pour pouvoir s'exprimer et n'aime pas la gravité. Attention, en revanche, elle peut se montrer désinvolte. Il faut donc bien veiller à la rappeler à l'ordre si elle va trop loin, ainsi qu'à se montrer un peu ferme afin de l'aider à ne pas vexer autrui. Etc. »
parents.fr/prenoms/ (lien)
Athina correspondait bien, là aussi, à son prénom.
« ... tu as fréquenté le club de jeu « Le 39ème Hussard », dont j'étais l'un des membres.
Je pense à toi tout à coup parce que tu es l'une des seules filles que j'ai croisé dans cette vie et qui aimait jouer, le jeu, ne serait-ce déjà que de jouer à des jeux de sociétés.
Cela peut paraître stupide comme ça.
J'ai même une amie d'adolescence qui m'a écrit trois pages A4 comme quoi elle haïssait le jeu sous toutes ses formes.
Elle avait appelé ça "Jeu et pas je".
« C'est pas » des blagues.
Extrait :
« Jeu éloigne de Je, et ne rapproche pas de l’Autre. Jeu met Je en présence de l’Autre, mais ne constitue qu’un intermédiaire, une barrière entre Je et l’Autre ?
Je n’ai pas besoin du Jeu parce que la simple rencontre n’est pas mon but. Mon but et mon besoin, c’est la relation, être reliée à l’Autre directement, sans intermédiaire, sans Jeu. »
Au moins cette amie d'adolescence, dans le genre, c'est clair si l'on peut dire. Mais il me semble qu'il y en a beaucoup d'autres qui ressentent la même chose et qui ne le disent pas.
Personnellement je ne peux pas comprendre comment on peut haïr le jeu et le fait de jouer sous toutes ses formes, ne serait-ce qu'à travers des jeux de société.
J'arrive encore moins à comprendre le nombre et la proportion de filles dans le même cas que cette amie, même si elles cachent souvent ce fait.
Même quand elles disent plaisanter ou bien qu’elles jouent en apparence, et même à de simples jeux de société, la plupart du temps « elles ne rigolent pas » du tout.
Et tout ce que j’ai vu des filles qui passaient au club de jeu, à part toi, c'était juste pour faire plaisir à leur copain, et je n'ai rien vu passer d'autre.
A ce que j'en pense, les mecs comme on dit, ils sont un peu plus joueurs que les filles, mais toujours à ce que j’en pense, il aurait dû y avoir une proportion d'environ une fille pour deux « mecs ». J'ai vu des réunions de clubs de jeu où il y avait 300 personnes, et seulement deux ou 3 filles.
Ce qui m'étonne, ce n'est pas du tout que quelques filles n'aiment pas du tout jouer, ne serait-ce qu'à des jeux de société - mais le nombre, la proportion de celles qui ont cette aversion.
À notre club de jeux « Le 39ème Hussard », il y avait bien des « mecs » comme on dit, mais à part Cyril si tu te souviens et peut-être deux ou trois autres, je n'ai jamais vraiment compris pourquoi les autres étaient là : même s'ils étaient effectivement là et capables de jouer et surtout d'en parler pendant des heures et des jours.
Homme Jeu Cartes - de Pixabay (lien)
À part Cyril et peut-être deux ou trois autres donc, à la fin j'avais comme l'impression que pour des gens qui venaient juste pour s'amuser à des jeux de société, la plupart n'avaient pas du tout envie de rigoler, qu'ils pensaient souvent à gagner, comme moi d'accord, mais que c'était comme s'ils n'avaient pas vraiment de plaisir déjà juste de vivre ces instants de jeu.
Je veux dire par là qu'à la fin, je n'avais pas réellement le sentiment qu'ils s'amusaient vraiment, et que je n'arrive toujours pas à définir cette impression.
Oui, je n'y arrive d'ailleurs toujours pas, en fait.
Certaines et certains, c'est clair pour moi en tous cas, n'aiment pas du tout jouer et le jeu sous toutes ses formes, et même à travers des jeux de société - ou alors c'est d'une manière que je n'arrive pas à comprendre.
Peut-être que je me fais des idées ?
Il me semble, oui, qu'il y a une proportion étonnante de gens qui ne le disent pas comme mon amie d'adolescence (qui m'écrivait quelle haïssait toute forme de jeu), mais qui pensent qui ressentent « pareil qu'elle » comme une haine du jeu et des jeux en général.
Je n'arrive pas à expliquer ce sentiment ou ce que je crois être une constatation.
Peut-être que je me fais des idées donc.
J'ai bien quelques échos sur le sujet, mais vraiment pas beaucoup.
Je me suis dit que j’aurai peut-être un écho de ta part.
Sinon j'espère que tu vas bien, bien sûr
X»
Voilà.
Parce que moi, j'aime aussi jouer, le jeu, les jeux, et même les jeux de société. Et je le sais bien aussi, que la vie n'est pas qu'un jeu qui n'en finit pas. Ah que.
Jeu d'ombres et de lumières
Il y a de simples jeux d’ombres et de lumières qui détendent tous nos muscles et nous font savoir qu’il y a une harmonie et un sentiment qui relient le cœur à la raison, au simple plaisir d’être et de se retrouver, et nous aimons cet instant présent.
Jeu d'ombres et de lumières, chat, échiquier - de Pixabay (lien)
Cet instant présent nous fait du bien.
Cap sur/vers l’humour british
Les mots aussi peuvent être un jeu, les mots écrits et les mots parlés. Et jouer avec les mots peut également nous aider à surmonter les épreuves et les situations extrêmes. Soyons Zen !
Je parle des simples jeux d'écriture (lien), et aussi de la parole comme un déclic de vieille gâchette (lien). Je parle d'un seul trait de calligraphie chinoise (lien) peint sur le trottoir blanc cassé, façon Street Art (lien), qui fait que le soleil du matin n'est plus le même.
« Il suffit d’un seul mot pour influencer l’expression des gènes qui régulent le stress physique et émotionnel. »
Dr Andrew Newberg
Yes, soyons Zen !
Chaud, chocolat - de Pixabay (lien)
« La relation entre les mots et la vie a des implications profondes (…) »
« Nos ancêtres entretenaient précisément cette conviction : devant l’adversité, au-delà du simple fait de reconnaitre un lien puissant entre les mots et la biologie, ils ont appliqués leur pensée sous forme de codes verbaux (…) »
« Nos paroles influencent la chimie de nos corps, les neurones de nos cerveaux, et la manière dont nos neurones s’organisent et « s’enclenchent pour déterminer : comment nous nous voyons et résolvons nos problèmes / ce à quoi nous sommes capables de penser. »
« Les mots peuvent permettre (…) d’améliorer le contact avec soi-même (…) et d’optimiser l’harmonie et la cohérence entre le cœur et le cerveau. »
« Les codes de sagesse » Gregg Braden
Donc :
lego legoland danemark - de Pixabay (lien)
Les codes verbaux, les anciennes prières et les mantras peuvent permettre d’améliorer le contact avec soi-même, et nous aider à traverser les épreuves et les situations extrêmes.
Quand je lis ce livre « Les codes de sagesse » et que je pense à l’humour dit british par exemple (lien), je me dis que cet humour dit british est un genre de code verbal qui dans certaines situations et de mon point de vue doit valoir certaines prières et mantras des anciens.
Il y a une sorte de jeu dans l’humour dit british, où il y a de l'ombre et de la lumière.
Il n’y a pas de vraie moquerie dans l'humour dit british, il n’est pas vraiment méchant, il est de bon goût, il est intraduisible, c’est une sorte de jeu avec des mots qui doit receler une force énorme pour celui qui sait.
C’est le genre de jeu et de savoir qu’il me plairait un jour de connaitre d’approcher un peu.
Si un jour je pouvais, j’ajusterais mon tir et la direction le cap sur/vers l’humour dit british.
Odal GOLD